Violences dans son couple

 

 

 

Comment réagir quand on est victime de violences au sein de son couple ?

 

Briser la loi du silence. Ne pas rester seul(e) dans sa souffrance. En parlez avec une personne de confiance ou dans une association par exemple. Signaler les faits, soit par un dépôt de plainte, soit par une main courante ou un procès verbal.

 

Les actes de violence sont considérés comme des délits punis par la loi Art : 222-7 et suivants du code pénal. On peut porter plainte pour dénoncer de tels actes.

 

Le dépôt de plainte vous permettra de porter à la connaissance du Procureur de la République, d'un service de police ou de gendarmerie, les violences dont vous êtes victime. Cette plainte donnera lieu à une enquête.

 

 

 

 

 

Comment porter plainte ?

 

Consulter la fiche "Porter plainte"

 

 

 

La main courante et le procès verbal de renseignements judiciaires

 

Les mains courantes sont déposées auprès des services de police, les procès verbaux de renseignements judiciaires sont rédigés par des gendarmes.

 

L’un comme l’autre consiste en une simple déclaration, qui n’entraine en principe ni enquête, ni poursuites judiciaires.

 

Si en effet on ne souhaite pas porter plainte, ces documents permettront de garder une trace écrite des violences dont on est ou a été victime. Ils pourront être utiles plus tard si les faits se reproduisent.

 

Les démarches sont les mêmes que pour le dépôt de plainte.

 

On a la possibilité d’obtenir une copie de ces documents.

 

 

 

A qui en parler ?

 

On peut contacter des professionnels et/ou des associations pour une écoute, une aide dans les démarches.

 

On peut en parler aussi dans son établissement scolaire, à l’infirmière scolaire, à un professeur, un éducateur et/ou à un assistant social.

 

Il existe aussi des Maisons de Justice et du Droit où des consultations juridiques gratuites sont possibles. Certaines de ces structures proposent des permanences d'associations d'aide aux victimes. On peut se renseigner au Tribunal, au commissariat ou à la gendarmerie, ou à la mairie pour connaître l'adresse de la Maison de Justice et du Droit la plus proche.

 

Il existe également d’autres types de structures qui peuvent accueillir, écouter et soutenir les personnes victimes de violences.

 

Des Juristes et des Psychologues informent et orientent sur « Jeunes Violences Ecoute » au 0 808 807 700 gratuit d’un poste fixe, d’une cabine téléphonique sans carte et d'un téléphone portable, de 8h à 23h tous les jours (sauf les jours fériés).

On peut s’adresser à la ligne VIOLENCES COUJUGALES-INAVEM

Joignable au 0 810 096 609 (n° azur), l’Institut National d’Aide Aux victimes et à la Médiation écoute, informe et oriente vers des associations ou bureau d’aide aux victimes.

 

Cette ligne est ouverte du lundi au samedi de 10h à 22h prix d’un appel local.

 

On peut également joindre la ligne 3919 qui est aussi une ligne réservée aux violences conjugales ouverte du lundi au samedi de 8h à 22h et les jours fériés de 10h à 20h.

Le Centre National d’Information sur les Droits des femmes et des Familles (CNIDFF) oriente vers des associations départementales pour des informations juridiques.

On peut avoir les coordonnées du CIDFF le proche de chez soi au 01 42 17 12 00

 

« Violences Conjugales - Femmes Info Service » informe et oriente vers des relais d’accueil les plus proches de chez soi.

On peut les joindre au 01 40 33 80 60 du lundi au samedi de 8h à 22h et les jours fériés de 10h à 20h.

 

On peut disposer auprès des Points Accueil Ecoute Jeunes d’un accueil et d’une écoute adaptés aux jeunes en questionnement et en difficulté y compris les victimes de violence.

 

 

 

En cas d’urgence, il est nécessaire d’appeler Police Secours (17), le SAMU (15) et/ou le numéro d’hébergement d’urgence (115).