Happy slapping

 

Que faire quand on a été victime de happy slapping ?

 

 

 

Quand on a été victime d’une attaque de happy slapping, on n’ose pas en parler à ses parents car on a été menacé par ses agresseurs. Depuis on vit dans la panique que cela arrive à nouveau, que l’on recroise leur chemin ou qu’ils s’en prennent à son frère, sa sœur, son copain. On dort mal la nuit, on ne veut plus aller au collège, au lycée, on a envie de pleurer sans raison, on a peur des autres…

 

 

 

La première chose que l’on doit se dire c’est que l’on est la victime et que l’on n’a pas à payer pour ses agresseurs. Car, en vivant dans l’angoisse, c’est comme si on payait pour eux. Les agresseurs, pendant ce temps, sont déjà passés à autre chose, ont le cœur léger et envisagent sûrement de recommencer. Pour que cela ne se reproduise plus et pour que l’on se sente mieux, il est indispensable que d’en parler. Tout d’abord à ses parents, puis au proviseur du collège ou du lycée si cela s’est passé dans les alentours de son établissement (ou si ses agresseurs y sont scolarisés), enfin à la police.

 

 

 

En effet, le happy slapping est un délit passible de sanctions. Peut-être que l’on voudrait oublier et reprendre comme si de rien n’était. On a peut-être peur des représailles, on pense que l’on va oublier. Or il n’en est rien. Une agression comme celle-là blesse physiquement mais aussi psychologiquement. Entreprendre ces démarches fait partie du processus de « guérison » (bien que l’on ne soit pas malade). En rendant public ce type d’événements, cela permet de mieux les prévenir, d’en diminuer les fréquences et de mieux accompagner les victimes.

 

 

 

Des numéros de téléphone gratuits (comme Jeunes Violence Ecoute au 0808 807 700) permettent aussi d’en parler de façon anonyme afin de réfléchir à ce que l’on peut faire pour aller mieux.