Non au harcèlement scolaire

numéro de téléphone le 3020

 

https://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/

 

 

700 600 élèves français, de l'école au lycée, sont victimes de harcèlement*
Parmi eux, 383 830 élèves sont victimes d'une forme sévère de harcèlement*. Plus précisément :
 

    12% des écoliers (CE2, CM1, CM2) souffrent de harcèlement, soit 295 600 élèves sur 2 463 065. Et 5 % des élèves subissent un harcèlement sévère, soit 123 000 écoliers de cycle 3. (Enquête réalisée par l’Unicef et l’Observatoire).
    10% des collégiens subissent un harcèlement, soit  332 000 élèves  sur 3 332 000 collégiens. Et 7% des collégiens sont confrontés à un harcèlement sévère, soit 233 000 élèves. (Enquêtes de la Depp 2011, 2013). 
    3,4% des lycéens souffrent de harcèlement, soit 73 000 lycéens sur 2 140 900. Et 1,3% des lycéens de harcèlement sévère, soit 27 830 lycéens.

Ces chiffres montrent que les risques de harcèlement sont plus grands en fin d’école primaire et au collège. Au lycée, ils diminuent fortement. 

 

 

1 élève sur 5 est confronté au cyber-harcèlement
4,5% des collégiens sont victimes du cyber-harcèlement. L’utilisation d’internet, des téléphones portables ou encore des réseaux sociaux fait que le harcèlement entre élèves se poursuit en dehors de l’enceinte des établissements scolaires. Le ministère de l’Éducation nationale et l’association e-Enfance ont élaboré un guide pour prévenir et traiter le cyber-harcèlement. Un numéro vert national "Net Ecoute", 0800 200 000, propose des solutions juridiques et psychologiques adaptées à la victime de cyber-harcèlement, à sa famille et au personnel éducatif.
Plusieurs bloggeuses et bloggeurs ont également décidé de s’engager avec e-Enfance et YouTube en réalisant une vidéo sur le cyber-harcèlement.

 

 

 

(3)  Le 5 novembre : journée nationale de mobilisation contre le harcèlement
Pour le lancement de la première journée de nationale "Non au harcèlement" du 5 novembre, un clip de prévention pour sensibiliser les plus jeunes a été réalisé par Mélissa Theuriau. Ce clip vient en appui des autres axes de la lutte contre le harcèlement que sont les plans de  prévention et de formation des professionnels. Concernant la prévention des situations de harcèlement, le ministère a inscrit le harcèlement dans les programmes d’enseignement moral et civique.

 

 

 

(4)  Un numéro gratuit : le 3020
Le numéro vert 3020 "Non au harcèlement", ouvert du lundi ou vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés), est animé par un réseau de 250 "référents harcèlement" qui est chargé de la prise en charge de situations de harcèlement dont ils ont eu connaissance. Ils aident et conseillent également les écoles et les établissements pour la résolution des situations de harcèlement.

 

(5)  Un nouveau site internet et une page Facebook pour agir contre le harcèlement
www.nonauharcelement.education.gouv.fr oriente et donne des conseils selon le profil de l’utilisateur (victime, témoin, parent ou professionnel). Un ensemble de ressources pédagogiques est mis à la disposition des professionnels et des parents (guides, cahiers d’activités pour le primaire et grille de repérages du harcèlement).

La page Facebook, qui compte près de 102 000 abonnés, est fréquentée majoritairement par des jeunes de 13 à 17 ans, mais ce sont essentiellement des femmes de 25 à 44 ans, le plus souvent des parents d’élèves qui y interagissent. De nombreux partenaires institutionnels concernés par la lutte contre le harcèlement suivent également cette page tout comme certaines fédérations de parents du public et du privé.
Picto référent (6)  1 500 formateurs pour sensibiliser 300 000 personnes
L’année scolaire 2015/2016 est marquée par le renforcement de la formation du personnel : d’ici à la fin 2016, 1 500 formateurs seront opérationnels pour sensibiliser 300 000 personnes aux situations de harcèlement. Pour aider la mise en place des formations, un parcours M@gistère (travail à distance et en groupe) de 9 heures a été créé pour le 1er degré. Par ailleurs, la réserve citoyenne lancée le 12 mai 2015, donne la possibilité de s’engager contre le harcèlement et d’intervenir en milieu scol
 

http://www.nonauharcelement.education.gouv.fr/

Je suis victime
Je suis à l’école primaire

Si, à l’école, tes camarades se moquent de toi, te volent ou abîment tes affaires, te donnent des surnoms méchants, rigolent quand tu participes en classe, te bousculent. Si tu te sens mis de côté, s’ils refusent de jouer ou de déjeuner avec toi. Si tout cela te blesse et tu ne sais pas comment faire pour que cela s’arrête.

Tu es victime de telles violences de façon répétée, cela s’appelle du harcèlement.

Aucun enfant, aucun élève ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !
Que peux-tu faire pour être aidé ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :

    À un adulte de ton école : ta maîtresse ou ton maître, la personne qui surveille la cantine, l’animateur avec qui tu fais peut-être des activités le midi ou après la classe. Ils peuvent t’écouter et t’aider.
    À tes parents ou une personne de ta famille ou de ton entourage : ils pourront contacter l’école.
    À un camarade de classe ou de l’école qui pourra en parler à un adulte.
    Ne reste pas seul face à ton problème. Tu dois savoir que les adultes doivent te protéger et t’aider

Parler du harcèlement c’est agir pour que cette violence contre toi s’arrête et qu’elle ne touche pas d’autres élèves ou peut-être toi-même une nouvelle fois.

Tu peux raconter, écrire ou dessiner ce qui s’est passé avec tous les détails dont tu te souviens (fais toi aider si nécessaire). Tu peux aussi noter la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, ce que tu ressens, tes réactions face à cette situation, etc.
Ce que tu ne dois pas faire

Ne tente pas de résoudre le problème toi-même (ni avec des amis) par la violence.
Si tu ne te sens pas à l’aise pour en parler à quelqu’un de ton école ou de ta famille, appelle le :
N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Si le harcèlement a lieu sur internet :
N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h

Je suis au collège ou au lycée

Si vous subissez des violences verbales, physiques et/ou morales de façon répétée (bousculades, vols, surnoms méchants, insultes, moqueries, rejets…), vous êtes victime de harcèlement.
Lorsque ces mêmes faits se déroulent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par mail, on parle alors de cyberharcèlement.

Cette situation peut avoir des conséquences graves pour :

    votre scolarité (baisse des résultats scolaires, décrochage scolaire)
    votre santé (maux de ventre ou de tête, perte de l’estime de soi, profond mal être).

Aucun enfant, aucun élève ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !
Comment être aidé quand on est harcelé?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :

    À un adulte de votre établissement en qui vous avez confiance (un professeur, le CPE, l’assistant d’éducation, l’assistant de service social, l’infirmier, la direction, le conseiller d’orientation psychologue…). Ils sont là pour vous écouter, vous aider et trouver des solutions.
    À vos parents ou un membre de votre famille ou de votre entourage: ils pourront vous conseiller et contacter l’établissement au besoin.
    À un élève de la classe ou de l’établissement : il pourra en parler avec un adulte de l’établissement pour vous aider.

Parler du harcèlement c’est agir pour faire cesser la violence que vous subissez c’est aussi agir pour que d’autres élèves ou vous-même, ne soient pas victime une autre fois.

Lorsque vous en parlez, il est important d’expliquer en détail la situation que vous subissez. Le meilleur moyen de ne rien oublier est d’écrire l’ensemble des faits même s’ils vous semblent mineurs.
Notez la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, face à cette situation. Pensez aussi à conserver les preuves éventuelles du harcèlement subi, notamment sur les médias sociaux (capture d’écran…).
Ce que vous ne pouvez pas faire

Ne tentez pas de résoudre vous-même la situation et n’utilisez pas la violence, cela pourrait l’aggraver.
Si vous avez besoin de conseils complémentaires, contactez le :
N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Si le harcèlement a lieu sur internet, appelez le :
N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h

Je suis témoin
Je suis à l’école primaire

Si dans ta classe ou ton école, un de tes camarades est souvent moqué, appelé avec des noms méchants, bousculé, si les camarades refusent qu’il soit dans le groupe de travail ou ne veulent pas manger avec lui à la cantine, il est victime de harcèlement. Le harcèlement n’est pas un jeu : c’est grave pour celui qui le subit. S’il est victime de faits semblables sur Internet, on parle alors de cyberharcèlement.

Aucun enfant, aucun élève ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !
Que peux-tu faire pour aider un élève harcelé ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :

    À un adulte de ton école : ta maîtresse ou ton maître, la personne qui surveille la cantine, l’animateur avec qui tu fais peut-être des activités le midi ou après la classe. Ils sont là pour t’écouter, t’aider, te protéger, car tu peux avoir peur de parler. Ils peuvent trouver des solutions pour ton camarade mais aussi pour toi.
    À tes parents ou une personne de ta famille ou de ton entourage : ils pourront contacter l’école ou le référent harcèlement de l’académie.
    À tes amis qui pourront en parler à un adulte, si tu crains de le faire toi-même.

Parler du harcèlement c’est agir pour que la violence que ton camarade subit s’arrête.C’est aussi agir pour que d’autres camarades ou peut-être toi-même, ne soient aussi touchés par cette violence.

Tu peux raconter, écrire ou dessiner ce qui s’est passé avec tous les détails dont tu te souviens (fais-toi aider si c’est nécessaire). Tu peux noter la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, ce que la victime a ressenti et comment elle a réagi.
Ce que tu ne dois pas faire

Ne tente pas de résoudre le problème toi-même (ni avec des amis) par la violence.
Si tu ne te sens pas à l’aise pour en parler à quelqu’un de ton école ou de ta famille, appelle le :
N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Si le harcèlement a lieu sur internet :
N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h

Je suis au collège ou au lycée

Si dans votre établissement ou votre classe, l’un de vos camarades est régulièrement victime de bousculades, brimades, moqueries, agressions et qu’il est mis à l’écart du groupe, il est harcelé. S’il est victime de faits similaires sur Internet, on parle alors de cyberharcèlement. Vous devez avoir conscience que le harcèlement, pour la victime, peut avoir des conséquences graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, mal être).

Le harcèlement n’est pas un jeu : ne restez pas spectateur. En effet, les auteurs de ces faits cherchent souvent un public pour se sentir valorisés. Ne vous laissez pas entraîner malgré vous à participer à ce type de violence, notamment sur Internet ! Il ne faut ni envoyer ni transmettre des messages, des mails, des SMS ou des photos qui peuvent blesser. Imaginez comme il est violent de voir des photos ou des messages dégradants partagés sur les médias sociaux, à la vue de tous.
Que pouvez-vous faire pour aider un élève harcelé ?

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions :

    À un adulte de confiance (parents, professeur, CPE, assistant d’éducation, direction, infirmier, assistant social). Parler du harcèlement ce n’est pas « être une balance ». Au contraire, c’est assister une victime en danger pour que sa situation ne s’aggrave pas. Les adultes sont là pour vous écouter, aider la victime et apporter des solutions.
    À un camarade ou à un délégué de classe pour qu’ils en parlent à un adulte de l’établissement.
    Si vous avez des craintes, soyez conscients que les adultes doivent vous aider et vous protéger.

Parler du harcèlement c’est agir pour que cette situation ne touche pas, une autre fois, d’autres élèves ou peut-être vous-même.

Soyez le plus précis possible en décrivant les faits que vous avez constatés, la date, l’heure et les personnes présentes. Si vous voyez des messages blessants dirigés contre une autre personne, ne les détruisez pas. Signalez-les. Montrez-les à un adulte.
Ce que vous ne pouvez pas faire

Ne tente pas de résoudre le problème vous-même (ni avec des amis) par la violence.
Si vous avez besoin de conseils complémentaires, contactez le :
N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Si le harcèlement a lieu sur internet, appelez le :
N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h

Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement. Lorsque ces mêmes faits se déroulent sur les réseaux sociaux, par SMS ou par courriel, on parle de cyberharcèlement. Les conséquences peuvent être graves (baisse des résultats scolaires, perte de l’estime de soi, décrochage scolaire, profond mal être).

 

Aucun enfant, aucun adolescent ne doit subir cela, personne ne doit rester silencieux !

 

Que pouvez-vous faire ?

 

Il faut en parler pour trouver de l’aide et des solutions !

 

  • Prenez rendez-vous avec la direction de l’école, du collège ou du lycée. Exposez en détail ce que subit votre enfant. Vous pouvez vous aider de la fiche de repérage pour noter ce que vous avez constaté. Demandez quelles sont les actions menées, les mesures prises pour protéger votre enfant et les réponses proposées pour prendre en charge le problème.
  • Si la situation est avérée, l’établissement scolaire mettra en œuvre, avec vous, les solutions adaptées pour que votre enfant ne subisse plus cette violence. Informez-vous régulièrement sur le suivi de la situation de votre enfant ainsi que sur les actions menées au sein de l’établissement pour lutter contre le harcèlement.
  • Contactez un délégué de parents d’élèves pour réfléchir au partenariat possible entre les parents d’élèves et l’établissement pour prévenir le harcèlement et améliorer les relations entre élèves.
  • Si vous hésitez à joindre l’établissement ou que la résolution du problème vous semble lente, vous pouvez contacter le référent harcèlement académique en utilisant le numéro vert 3020.
  • Votre enfant peut craindre de parler : rassurez-le, demandez-lui ce qu’il souhaite, expliquez-lui que les adultes sont là pour l’aider et faire cesser la violence qu’il subit.

 

Agissez pour que cette violence ne touche plus votre enfant ou d’autres enfants

 

Identifiez le plus précisément possible la nature des problèmes vécus par votre enfant. Dialoguez ouvertement pour connaître : faits et éventuels auteurs et témoins. Le harcèlement est souvent constitué de petits incidents qu’il est utile de mettre par écrit afin de mieux cerner la situation. Notez la date, l’heure, les personnes présentes, la description des faits, leur répétition, les réactions de votre enfant face à cette situation. Gardez aussi les preuves éventuelles du harcèlement subi, notamment sur les médias sociaux (capture d’écran…). Si besoin, faites-vous aider par un délégué des parents.

 

Ce qu’il est déconseillé de faire

 

Ne tentez pas de gérer vous-même le problème, ni de contacter l’auteur des faits : cela pourrait aggraver la situation.

Si vous avez besoin de conseils complémentaires, contactez le :
N° VERT « NON AU HARCÈLEMENT» : 3020
Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 18h (sauf les jours fériés)
Si le harcèlement a lieu sur internet :
N° VERT « NET ÉCOUTE » : 0800 200 000
Gratuit, anonyme, confidentiel et ouvert du lundi au vendredi de 9h à 19h

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Prévention et lutte
contre le harcèlement à l'École
Protocole de traitement des
situations de harcèlement dans
les écoles et les établissements
publics locaux d'enseignement
juillet 2013
© MEN/DGESCO
http://eduscol.education.fr/violence
édu
SCOL
Ministère de l'éducation na
tionale – DGESCO
Juillet 2013
Protocole de traitement des situ
ations de harcèlement dans les écoles et les établissements publics
locaux d’enseignement
http://eduscol.education.fr/violence
Ce protocole type a pour objectif d’aider les chefs d’établissements et directeurs d’école ainsi que les
équipes éducatives dans la prise en compte
des cas de harcèlement entre élèves.
Il propose un processus décrivant les étapes du trai
tement des situations et indique ce qu’il convient
de faire.
Ce protocole doit pouvoir être adapté à la spécificit
é de chaque situation, au c
ontexte des écoles et
des établissements, aux
ressources partenariales et de l’environnement.
Responsabilités du traitement
Dans tous les cas les chefs d’établissement et/ou le
s directeurs d’école sont informés et responsables
du traitement des situations de harcèlement.
Un référent peut être désigné au sein de l’équipe é
ducative pour organiser le traitement et contribuer
à la construction de la réponse, so
us la responsabilité du chef d’étab
lissement ou du dire
cteur d’école.
Le référent est entouré d’une équipe ressources
1.
Modalités de traitement
Les situations de harcèlement peuvent être portées
à la connaissance de l’école ou de l’établissement
de trois façons qui impliqueront les modalités de traitement différentes :
1) L’élève harcelé se confie :
a) à un autre élève : l’adulte informé dialogue avec l’élève confident et l’accompagne vers
le chef d’établissement, le directeur d’école ou le référent pour rencontrer ensemble
l’élève victime
b) à un membre de l’équipe éducative : l’adulte dialogue avec l’élève victime et
l’accompagne vers le chef d’établissement, le directeur d’école ou le référent
c) à ses parents : les parents sont écoutés et
orientés vers le chef d’établissement, le
directeur d’école ou le référent
2) Un élève (confident ou témoin) ou un adulte (personnel ou parent) a connaissance d’une
situation de harcèlement dans l’école ou l’établissement : il est orienté ou accompagné vers
le chef d’établissement, le directeur d’école ou le référent
3) Le référent académique a contacté l’établisse
ment suite à la réception d’une information par
l’intermédiaire du numéro vert « stop au harcèlement » :
a) si la situation est déjà connue ou en cours de traitement, le chef d’établissement et/ou
le directeur s’assurent de la bonne prise en compte du problème et en informent le
référent académique.
b) si la situation n’est pas connue, le chef
d’établissement, le directeur d’école ou le
référent prend en charge la situation pour mettre en œuvre la réponse appropriée.
1
A titre indicatif, cette équipe ressources peut être co
mposée, selon le cas, pour le premier degré du
psychologue scolaire, d’un enseignant , de l’infirmière,
du médecin, d’un représentant des parents d’élèves et
pour le second degré, du CPE, de l’assistant chargé
de prévention et de sécurité (APS), d’un enseignant, de
l’assistant de service social, de l’infirmière, du médeci
n, du conseiller d’orientation psychologue, d’un
représentant des parents d’élèves et de tout personnel
dont les qualités déontologiques, relationnelles et de
médiation sont reconnues.
Ministère de l'éducation na
tionale – DGESCO
Juillet 2013
Protocole de traitement des situ
ations de harcèlement dans les écoles et les établissements publics
locaux d’enseignement
http://eduscol.education.fr/violence
Accueil de l’élève victime
Le chef d’établissement, le directeur d’école ou le
référent accueille l’élève
victime, le met en
confiance, rappelle le rôle protecteur de l’École.
Il recueille son témoignage :
nature des faits, auteurs, lieux
, début des faits et fréquence,
témoins ?
quelle interprétation l’élève fait-il de ces actes ?
a-t-il pu réagir pour se protéger : en parler
(à l’école, à la maison, dans son entourage)
s’opposer verbalement /physiquement, fuir. Sinon pourquoi ?
quelles sont les effets, conséquences ?
A voir à ce stade : possibilités pour l’élève de mettre par écrit ses propos ou d’être aidé par un adulte
qui les transcrit. Conformément à la réglementation,
ces écrits sont détruits au bout de trois mois.
Accueil des témoins
Le chef d’établissement, le directeur d’école ou le référent reçoit les témoins séparément.
Il évoque la situation dont l’élève harcelé serait vi
ctime et recueille leur témoignage : description des
faits, leurs réactions ou non réaction, les raisons,
leur part de responsabilité éventuelle, leurs
propositions de résolution du problème.
Il convient de mettre l’accent sur la dimension éducative de ces entretiens.
Accueil de l’élève auteur
Le chef d’établissement, le directeur d’école ou le
référent informe l’élève auteur qu’un élève s’est
plaint de harcèlement. Il ne donne ni l’identité de l’élève
victime ni de précisions sur les faits présumés
mais demande à l’auteur sa version des faits.
Selon le degré de reconnaissance des faits, il est indispensable de rappeler les règles du vivre
ensemble et les conséquences du harcèlement. En
fonction de la nature et de la gravité du
harcèlement, le chef d’établissement
ou le directeur d’école informe l’élève des suites possibles, en
termes de sanction ou de punition, et lui demande de proposer une mesure de réparation.
En cas de déni, il conviendra de rechercher des in
formations supplémentaires afin de clarifier la
situation.
Si plusieurs élèves sont auteur
s, ces derniers sont reçus séparé
ment selon le même protocole.
Si nécessaire, réunion de l’équipe ressources
qui analyse la situation et élabore des réponses
possibles : mise à disposition pour intervention, écoute, soutien, proposition de mesures, orientation
éventuelle.
Rencontre avec les parents
Les parents de l’élève victime sont reçus par le chef d’établissement ou le directeur d’école et le
référent. Ils sont entendus, soutenus
et assurés de la protection de leur enfant. Ils sont associés au
traitement de la situation, informés de leurs droits
. Le rôle protecteur de l’École est rappelé ainsi que
la mobilisation de tous les ac
teurs pour assurer ce rôle.
Les parents des élèves témoins peuvent être reçus par
le chef d’établissement ou le directeur d’école.
Témoins actifs ou passifs du harcèlement, ces élèves
jouent en effet un rôle essentiel. L’accueil et le
dialogue avec les parents des élèves témoins, es
t donc important pour résoudre les problèmes, que